2007/08/11

Sur le marché

Alors que mon regard jaugeait la qualité des fruits proposés sur l'étal et ayant déjà le cabas à moitié plein de légume, le vendeur me propose un prix pour prendre une livre de plus de Reine-Claude. Je lui répond gentiment que je ne peux pas, je suis toute seule et ne pourrait pas de toute façon les finir.

Je continue la longue allée et presque arrivée au bout, je revois ce jeune homme (fort beau au demeurant) me dire en gros qu'il est seul et qu'il m'envisage pour compagne, bref essait d'obtenir un rendez-vous.

J'ai vraiment été étonnée voire estomaquée ! La différence d'âge est visible; Faut vraiment que ce soit le mois d'août avec un temps grisaille pas possible pour faire perdre la tête aux hommes, on sourit un peu, et ça y est on se fait passer pour un soleil.... Bizarre cette histoire.... Obligée pour stopper son élan de lui préciser que je suis habituellement accompagnée mais vacances obligent.

Quelle tristesse de nos jours la solitude ! Se jeter sur la première ménagère à cabas qui passe ! En plus je ne sais même pas si je dois en être flattée...

2 commentaires:

Chris a dit…

Ah bin quand même, si: flatte-toi! Ce sont des petits détails qui font chaud au coeur. Lorsqu'on me dit que je parais avoir une "petite trentaine" alors que je frise le demi siècle :))

Oh la baleine a dit…

Bon oui, toute flatterie est plaisante, mais alors les jours ou on se maquille, croyant se fiare belle, pour se faire draguer le jour ou l'on est le plus mèmère, c'est pas terrible ça !

Oui, il avait de beuax yeux et sa demande si charmante, je l'ai trouvé croquant.
Bises.