La première fois, du dos de la main glaciale, j'ai creusé le sillon de sa joue gauche.
La deuxième fois, de la paume de ma main, placée contre son flanc droit, entre le manteau et la chemise, étendue tout au fond, je l'ai respiré le temps de deux inspirations.
Mon corps est froid, mes joues incandescentes. Près de moi, je laisserai mes mains s'aventurer, se réchauffer... et lui mine de rien ferait celui qui n'est pas là.
Alors dès qu'il partirait j'imaginerai, sa main ne dessinerait plus le relief cabalistique sur mes phalanges mais retiendrait mon poignet et m'approcherait de lui. Son souffle taquinerait ma peau puis il me lécherait, il me goûterait, il me dégusterait... Ha non, je vais pas me transformer en St-Honoré tout de même !
6 commentaires:
Un Saint-honoré... Pourquoi pas une forêt noire avec la cerise sur le gâteau? Voilà qui mérite méditation!
> Scheinder
on n'est pas encore au temps des cerises, mais c'est à envisager.
Hum...il y a des siècles que je n'ai pas savouré ce saint-là!
> Chris,
Facile, suffit de s'arrêter de rêver et de fanstasmer et d'aller à la première patisserie goûter le gateau, s'il ne convient pas, changer de lieu...
J'oubliais, le problème majeur de ces gateaux, s'est qu'il ne faut point attendre, sinon, ils vieillissent mal....il se tassent jusqu'à couler pour prendre le large...ah Saint ! Seine!
J'oubliais, le problème majeur de ces gateaux, c'est qu'il ne faut point attendre, sinon, ils vieillissent mal....il se tassent jusqu'à couler pour prendre le large...ah Saint ! Seine!
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