2007/07/06

Se rendre présente

Est-il possible, que mon corps produise un "PROZACon" qui me donne cet état d'euphorie alors que si on regarde de plus près, une multitude de contrariété se trouve sous chaque compartiment de mes sujets d'actualité. On peut me froisser, mais on ne saura se jouer de moi, et moi de même, je le sais, je ne suis pas musicienne.

Ai-je envie de continuer à me détacher et à profiter de loin des bienfaits de la fourmilière, ou ai-je envie intrinsèquement de faire partie de cette entité. Difficile de démêler le besoin, de le disséquer à sa primauté pour l'assouvir. Dedans, dehors. Loin, proche. C'est la difficulté d'appréciation de la beauté de la montagne, de la forme exacte du nuage, une fois au sommet celle-ci disparaît, au loin elle resplendit, mais on ne peut jamais l'enserrer totalement.

Je profite de chaque instant, de chaque bribes de bonheur qu'importe si la friandise que je suce est la derniere. Je n'économise rien, je savoure. Etat second, oublier le futur.

4 commentaires:

Anonyme a dit…

Oublier le futur? bah très facile, vu qu'il n'existe pas! *elle rit*

Oh la baleine a dit…

Oui, le futur ou sa projection imminente, probable....

J'en ris avec toi.

Anonyme a dit…

"le futur ne recule jamais"

Oh la baleine a dit…

>Anonyme, on dirait une phrase pour Zorro....
de la pointe de l'épée ! Je le tiens à distance.