J'avance, en pleine déstructuration, nouvelle sensation, mélancolie de toute part, idée? : uniquement celles qui remettent en cause, éclairent le manque de clairvoyance, le manque d'action, qui déprécient. Je ne tourne pas en rond je suis une vis sans fond, à chaque tour je m'enfonce un peu plus dans mes chairs, souffrir, creuser le mal.
Incapable de faire les actions nécessaires pour arrêter ce cycle. Subir avec son accord, on tombe dans l'érotisme masochiste, je vais jouir de tant d'affliction...
Tortures en boucle, que me reproche-t-on, mon manque d'initiative, c'est une faiblesse qui me permet de supporter l'innommable; ma langueur, incapable de vivre autrement, spirale sans fin, complètement désarticulée, à côté de mes pompes, je suis prête à enfiler n'importe quel mirage.
Désir croissant de fuite, de voyage, de leurre. Besoin de croire pour égayer.
Qu'est ce que je veux ? Un monde de rien, avec des petits riens qui font tout, une confiance, du soleil, un travail honnête, une vie simple, un miaoureux, du bonheur.
Changer : de travailler pour vivre passer à : vivre pour travailler.
Les mots sont posés, les maux sont effacés. Se prendre en main, par la main et découvrir ces nouveaux espaces qui m'appellent.
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