2008/11/03

Eponges

Il pleut, à d'autre endroits, on croule sous le soleil, bizarre comme le moral s'associe à des niveaux d'hygrométrie.

Sur l'île déserte j'ai oublié ce que je devais savoir, et ce que je devais amener. C'était parfait pour des vacances, lagon, plage, rocher, eaux turquoises.

L'avantage d'une île c'est d'être isolée, isolée à un tel point que l'on désire par tout les moyens, et en premier lieu : conquérir l'île, connaître son centre et toute les ressources qu'elle possède et en deuxième comment y construire ce qui fera notre attache avec l'extérieur. Comme si l'attraction de cet isolement une fois acquis, il ne restait plus qu'un seul objectif, se relier à l'extérieur, faire venir les saisons et les consommables associés;

Le plaisir de l'îlot est de ne pas savoir ce qui se passe dans notre dos, tout est limité, on sait exactement où l'on met nos pas, voilà qui sécurise drôlement l'aventure;

Puis on va vers un peu de civilisation, un petit café, restau, à L'ancre Marine, s'attacher un moment à un lieu et on attend, on déguste le breuvage, et on attend, presque plus de deux heures pour son fish & chips, et là à ce moment là précis, on a une pensée webmatique pour un autre continent ou lui aussi narrait ses difficultés de faire le service et la cuisine. Satané association d'idée, est-on vraiment là où l'on croit se trouver.

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