2009/04/09

Bazaaar, bazar

Je suis de nature indolente, une angoissée cool, oui, ça existe, pas sure, inquiète et en même temps ce contrepoids, qui me dit que j'ai le temps, que ça ira mieux demain, pas besoin de s'en faire, une speedé du cool. C'est dans cet état que j'erre et surtout que parfois je me heurte au paroi, qui a chaque fois me surprennent par leur rigidité. Chez coi, règne un capharnaüm d'articles non rangés, de la négligence à la paresse, du bric-à-brac, les magasines s'amoncèlent en départs avortés, d'innombrables objets jonchent tous les espaces, les étagères se serrent d'article pour se tenir au chaud. Toutefois, on ne sait encore pourquoi, une lucidité des instants ou bien même la peur d'être un jour ensevelie par toutes ces traces de vie, il m'arrive d'un seul coup sans remord de tirer un simple trait exterminateur, de supprimer tous ces artifices;
cette boite de carton qui a trainé dans tous les recoins du salon devient aujourd'hui introuvable. Puis se demander si c'est moi ou quelqu'un d'autre dans cette maison qui a fini par jeter la boite du fournisseur d'accès à internet ou j'avais méticuleusement rangé le câble dont aujourd'hui j'aurai eu besoin pour pouvoir rétablir ma connexion filaire. Inconstante. Inconstance.

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