2009/09/14

Mouvements

Je suis comme le ressac, exactement.
Plein de fois, j'arrive, décidé, à grand tambour, d'aller le contacter, pour le plaisir, ensuite pour le désir, le mien, le sien , le mien dans son regard, pour toutes ces raisons et celles non encore aperçues, c'est une déferlante qui se précipite sur le téléphone. Faut dire que je sais déjà trop de chose sur lui, son nom, son prénom, son numéro de téléphone, son adresse, son métier. Bref, ça fait un peu trop pour juste une relation sexuelle.
Il devient finalement mon ami qui se prête au jeu de l'amant. Cette hypothèse de créer des liens que l'on a déjà à la maison, ami et amant, freine l'élan, et c'est en vaguelette, que toujours je m'approche de ces mots, de ces écrits.
Impossible de me détacher, je repars attiré par la lune, par ce côté bulle, cet espace clos ou rien et tout peut arriver, et puis voilà, un je ne sais quoi, fait que je vais encore voir, s'il est en vie, s'il m'écrit, si aujourd'hui enfin je vais lui écrire.

Comment gérer la peur que le désir ne soit plus au rendez-vous ? J'ai l'âge ou je dois savoir ce que je veux, et ce qui me convient le mieux, j'ai du rater un épisode après l'adolescence, j'ai acquis la connaissance, sauf en ce qui me concerne, comment ai-je pu passer autant à côté de moi...

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