2010/11/09

Le temps était pluvieux, ...

Cher ami,

Vous vous en doutez, mais vous savez comme il m'est parfois difficile de prononcer les mots. Vous me l'aviez alors demandé, -"Narrez-moi, écrivez moi vos siestes."
Vous me libérez, je vous dois tant, me voici donc en train d'essayer, tant de sensation, et si peu de mots dans ma tête, me font me demander si je vais arriver à vous satisfaire.

D'abord vous le savez, j'aime à m'allonger. Après un repas (ou l'abus de substance me fait rendre gorge et rend tous mes pores réceptifs), surcharge et langueur accumulées génèrent une effervescence mêlée qui me chauffe aussi bien le cerveau, que peut être tout simplement cette partie reptilienne, qui doit être la cause de mes fesses toujours froides.

Ainsi sous la couette, les fesses remuées pour activer leur réchauffement, il me vient spontanément à l'esprit une manière connexe de faire remonter ma chaleur corporelle.

Satané automne et pluie refroidissante.
Je suis à vous, de telle manière que de simplement fermer les yeux, je vous imagine, ma langue sur mes lèvres évoque le goût , la certitude de vos baisers possessifs qui remuent inéluctablement mes entrailles, qui me rendent servile et obsédée par une seule volonté, vous satisfaire , recueillir la moindre de vos caresses, je le sais alors ... mon corps se transforme : alanguie, je ronronne comme une chatte prenant possession d'un bas de jambe, je louvoie, ondule, vous approcher, vous respirer, tout devient source de plaisir.
Passive pour vous cueillir, active pour vous offrir.

Je ne sais comment du bout de vos doigts sur les arabesques du tableau d' Ingres, je m'imagine votre luth, présence sonore uniquement a votre contact. Nul besoin de pillule bleue pour me faire voir l'arc en ciel, je deviens succube, prête a enfiler le moindre costume, pour satisfaire votre fantasme, même pour vous, les mots crus ne me font plus peur. Vous me transformez, je deviens puissante, prête à tout
Vous le savez, vous pouvez tout me demander, vous connaissez ma réponse, et c'est ainsi que vous ne vous précipitez pas, savez laisser le temps, le temps de me rendre folle de vous, de m'arc bouter pour vous obliger a en finir de mon plaisir, une impression de tourbillon dans l'envie détermine ma présence à vos cotes.
Oui je vous chevauche, vos mains sur mes hanches imprégnant d'un simple mouvement la bascule avant arrière. Je sais, je deviens vite égocentrique, cette facilité à vous oublier, mais ne le croyez pas, en réalité je fusionne avec vous, vous êtes en moi. Moi, je suis un et à vous.

J'aspire à votre bouche sur mes pointes fières qui vous provoquent à ce combat déposé. Mon antre qui frissonne, vibration pour être dans votre fréquence.

Allo, ne quittez pas....
Je bouillonne, votre torse, vos baisers qui laissent trace sur la peau de vos attentions.
Je suis avec vous, dans un des nombreux scénarii c'est alors que ce terrible Morphée jaloux de tant de volupté m'emporte dans ces bras.

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