Ca a commencé en début de semaine, quand j'ai voulu faire "5S", non pas de la super syreine mais pour simplement organiser et ranger les étagères de papiers empilés afin de la réduire à deux utiles...
Dans le dossier médical reconstitué, ayant jeté au petit hasard la chance, (étant nulle et ne savant pas ce qui pourrait éventuellement être utile a un médecin sur future maladie, ni même si à ce moment futur, je saurais me souvenir d'avoir la preuve papier de mes approximations), je suis "retombée" sur ma carte de donneur. A dire vrai, aux cartes de donneur....
Carte pour le sang, pour les yeux, pour les organes, pour le corps. Comme si à 20 ans déjà tout me pesait et qu'il me tardait de voir cet élément physique disparaître...
Cette image trottinant en fond dans ma tête, je profitais d'une sortie de groupe pour aller visiter dans le cimetière du père Lachaise les tombes oubliées, et en particulier des femmes (alors que les propriétaires avaient connu gloire, exploit ou réalisations qui leur perdure sans aucun doute..) Me reviens alors en mémoire que si tout se passe comme prescrit, de moi, il ne restera rien (don ou brulis a déposer dans un près quelquonque, aucun lieu de sépulture, un plaisir d'échapper à tout ce qui est tangible, être uniquement dans l'immatériel, la mémoire... voilà qui redonnait sens à mon gout pour la webomatique. Souvenir ou s'égrenait les histoires, anecdotes espoir, d'Appolinaire aux femmes de l'empire, voire la tombe de cette jeune madame Rivière peinte par Ingres, oubliée...
Forte de cet aspect immatériel en devenir, je me dirigeais vers le cinéma ou mes pas me portèrent naturellement vers RIPD Brigade Fantôme.
Très bon film du genre, je me suis bien divertie et j'ai bien ris, mais en fond la question de l'allègement de la mémoire n'était jamais résolue ni en humanoïde ni en crevure.
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