2007/01/29

Un frisson dans la nuit

Je frissonne, faudrait que l'on me frictionne, lutte corps à corps.

Un froid m'étreint, mes petits frisons violines attirent la lumière froide des rayons solaires. Ce frémissement est revêche à tout contrôle, il parcourt mon dos, essai de gagner mon âme avec trémolo, faire gagner le romantisme mélancolique.

Laisser passer la suspension des flocons.

Spasme de révolte, se réchauffer de cet affrontement, vouloir rejoindre la liesse insouciante, tremblement de la mère terre, fêter la vibration d'exaltation, profiter enfin de l'enthousiasme, frissoner en silence comme une feuille.

4 commentaires:

Anonyme a dit…

Non point une friction mais une tangence, un point de contact, un pont thermique, une soudure au chalum eau

Oh la baleine a dit…

>anonyme
Vous avais-je dévoilé ma capacité à faire les soudures(les problèmatiques chaud/froid ruptures, me deviennent familière), notament en plomb, très maléable, pour façonner le vitrail, travailler et voir au travers de petits boûts de verre, pour composer et fixer l'oeuvre.

Anonyme a dit…

Bonsoir,

je retrouve souvent des thèmes qui nous sont communs à la lecture de tes billets, celui -ci me rappelle des souvenirs d'une nuit dans un train...
bises, merci pour tes mots déposés chez moi

Oh la baleine a dit…

>Double je
Efectivement, cela fait un moment que je te lis,et je retrouve toujours quelque chose dans tes posts, un j ene sais quoi que j'aurai aimé écrire, comme un cheminement parallèle, distinct et pourtant commun, une espèce de sensibilité à la société dans laquelle on se meut.
Bref, des femmes universelles....
C'est toujours pour moi, un rendez-vous que de venir chez toi.