De Florian ZELLER (Prix Interallié 2004)
Souffle : Exécrable. Un mauvais journal d'avion, d'un séjour payé en Egypte pour une conférence culturelle. Déjà à la vue des invités on pouvait s'attendre au manque de sérieux.
Ce texte, simpliste (pour toucher un plus grand nombre de lecteurs ?) foisonnant d'à priori misogynes, des femmes : toutes des putes..qui ne couchent pas le premier soir, foisonnant de cliché sur l'avenir certains d'homme où femme de laideur.
Perso, à ce sujet, moi j'aime les gros, les laids, les atypiques, bref je m'aime et j'aime aussi l'Egypte, il y a des sujets plus sérieux que la sexualité de quelques mâles.
40 pages et déjà une question comment peut on tuer des arbres pour n'avoir rien à écrire ? rien à dire ? une impression de livre doit forcément contenir quelque chose ?
Ensuite ça continue sur les extraits radicaux de l'islam, bref ces sujets, je les ai déjà lu en mieux chez un désabusé comme Houellebecq, (qui m'ont amené d'autres pistes de réflexion), même l'auteur se sent obligé à la fin du livre d'ajouter un chapitre pour dénoncer son mauvais travail et pré supputer que c'est un autre lui-même qui l'a écrit.
Désopilant, en est-on encore aux commandes ? On voit bien le financier dire
"-Allez Zeller, écris nous sur ce thème il est porteur, "critique pour critiquer", pas besoin de réflexion, c'est à polémique, tu auras au moins des interviews...et des ventes"
2 commentaires:
j'avais lu ce bouquin à sa sortie, le titre n'est pas usurpé...
bisous... bonne soirée
Finalement, je suis plus bavarde sur les livres qui m'ont fait perdre mon temps que sur les livres qui m'ont transportée dans un domaine où le temps n'a plus lieu d'être.
Tu aurais du faire une rubrique "livre à lire si temps libre"...
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