2007/05/21

Fébrilité

Superbe, un w-e de 4 jours s'annonce, spectacle de prévu le samedi, donc je resterai sur Paris pas de visite aérée des côtes Opaliennes.

Bien la peine de me contacter à l'avance des réjouissances des plus simple, prendre un café, au comptoir, en train de lire le journal, marcher tranquillement dans Paris....Voilà que ce satané VIRUS, celui qu'on ne voit pas, qui erre en recherche d'âmes en peine à décidé de s'attaquer sauvagement à mon être...pourtant j'étais pas en peine, ou alors je ne le savais pas distinctement....

Et voilà comment on finit le w-e, sous la couette, trouvant qu'il fait glacial, alors que la famille étouffe sous les 22° de l'appartement, puis 30 minutes plus tard alors que l'orage vient de s'annoncer, ouvrir grand les fenêtres car il fait vraiment trop chaud ici, et tout le monde de s'écrier, ferme les courants d'air...alors ???? je fais comment pour me débarasser de mon virus chez mon voisin, celui d'en face, toujours en train de surveiller à partir de sa fenêtre...
(- J'ai plusieurs théories sur mon voisin d'en face, juste décalé sur la droite, il met des rideaux, n'allume jamais la lumière il fume sur sa fenêtre toujours incognito, sa capuche de sweat sur la tête ou la casquette bien baissé. Je crois qu'il transforme de la drogue, je ne sais pas encore laquelle, quel que soit l'heure il regarde la rue, ou alors mes voisins d'en dessous ne sont pas d'innocent petits vieux à la retraites mais des anarchistes en train de préparer un attentats et lui il travaille pour les renseignement généraux. Où alors, c'est un fabuleux dessinateur et je suis sa muse, quand la nuit je me lève je vois la pointe rouge de sa cigarette qui témoigne que c'est bien lui et non pas juste un manequin posé au bord de la fenêtre. C'est comme une plante, à progression lente, j'attend de voir son développement.
-),
donc je garde encore ce virulent microbe en moi, il m'inquiéte, je délire (ça c'est la partie agréable, je gère cette chaleur soudaine), puis lassitude, déjà le dimanche soir qui arrive, je n'ai rien fait, enfin rien est un bien grand mot, grâce à ce virus je l'ai collé peu à peu sous les photos que j'ai patiemment posé dans les albums, UN AN de photos, chronologie familiale, coupe de cheveux, sorties...on existe. Fallait vraiment que ce soit un virus féroce pour m'obliger ainsi à m'occuper de la sorte.

Flashback sur mon passé récent, c'est assez rare chez moi ces retours arrières, je ne souhaite pas que celà devienne une habitude.

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