la première fois que je l'ai vu en concert c'était en 1991 si je me souviens bien, alors je ne sais pas trop à quoi m'attendre quand il apparaît sur scène, sans CHAPEAU, assis pour deux ballades, sa voix qui hésite entre un vibrato de Paolo Conte et de Joe Cocker.
Puis on le retrouve dans ses enchaînements frénétiques, pas le temps de dire ouf, alternance de musique de son dernier album et de ses nombreux succès. Perso, je trouve que le blues et le rock vont bien avec son phrasé, ses sonorités liées à l'italien, la machine chauffe, il maîtrise les concerts, ses mots volent, virevoltent comme un troubadour des temps modernes, pour rouler, caresser notre peau, susurre et suggère l'amour à nos oreilles.
Enchanteur, rien de spectaculaire, mais deux heures intenses, lui-même, inchangé, (certes il saute moins sur scène), mais il est présent, donne son maximum.
Convaincue, nul besoin des effluves d'herbe ni de giboulée pour se laisser griser et emporter.
Site de zucchero
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