2008/10/17

Archipel

Je pars rencontrer l'île, je pars un dimanche, comme on va à la messe, consciencieusement, habillée de belle tenue, en gaieté et sereine, pour une durée limitée (c'est ce qu'indique à priori le papier) mais qu'importe, le principal est ce rendez-vous, au bout du monde, non pas esseulée, une multitude d'ilot l'entoure. Ce sera l'endroit idéal, un beau mmoyen de faire le point et de savoir ce que j'aurai du emporter et qui dans le fond me manque vraiment, mais sur ce basalte paradisiaque, peut-il exister ce petit quelque chose qui donne remord et nostalgie d'être ailleurs, de vouloir autre, l'autre chose inaccessible.

Lorsque je pars j'ai toujours l'impression que c'est pour toujours, j'ai du mal à envisager un retour, ce doit avoir sûrement une explication psychologique, a moins que ma réalisation ne se fasse que dans le mouvement, celui de l'avant, la-bas au loin, encore plus loin, ce point inaccessible peut-être, mais à chaque mouvement il me semble qu'il s'approche.

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