2008/11/19

Etoile 24 - Feu ... intérieur

4H16 exactement à votre montre ! Je roule le long de la côte, la vue sur la mer, enfin l'océan devrais-je rectifier, cette image posée, ne calme pas mon brasier, enfin pour tout dire, je me consume, j'ai laissé mon esprit vagabonder et me voici sur la plaque de cuisson.
Un je ne sais quoi, à libéré à tout vent ma force sauvage, une tension extrême m'envahit, je suis sous pression, je regarde les roches qui défilent mais à l'intérieur de moi, ça reste, ça prend place, ça gonfle, impossible de ne pas le ressentir, Je suis trop pleine d'émoi. L'océan, s'écoule lentement, peut-être le vent m'apportera, ou j'espère, je souhaite fort qu'il m'apporte, (à vrai dire pas grand érotisme, je n'ai jamais été douée pour l'imagination), en fait, là, dans ce mouvement visuel, j'espère, je me contenterai de juste votre main, sur laquelle je pourrais poser mon visage, à moins que celle-ci ne vienne simplement se lover et me tenir ainsi tête. Quelle rigolote celle-là, et je roule, le temps, et la file de voiture s'allonge, enfin l'imagination de votre main m'apaise. L'énergie est toujours présente, sur Radio FRANCE Inter, il se diffuse des succès maintes fois ressassés, des Rolling stones à Gainsbourg.
J'aime cet isolement,propice à l'imagination, dans l'habitacle surchauffé, mes idées s'embrasent, si je croise un stoppeur, je lui ferais continuer la route. Embouteillage, la plage déserte, pas possible de faire une pause, faut avancer, c'est la vie, mon énergie s'évapore peu à peu en quelques flammes qui dansent.
Toujours dans la même direction, j'aime ces petits matins pour moi toute seule, pas de téléphone de branché sur le pavillon, mais pas très disponible à la conduite, je me souviens.
Tiens, je me souviens de mon rêve qui avait du me mettre en joie, il était si réel, que pendant un temps je me suis même demandé si je ne l'avais pas vécu pour de vrai. Non mon inconscient ne me donne pas systématiquement ce que je n'ose lui suggérer...

La scène se passait dans la journée, j'étais à mon travail, dans un bureau simple et gris dans une de ces vieilles usines désaffectée, au 5ème étage, des bureaux, enfin de grande salle avec des cubicules, très moches avec des baies vitrées pour voir passer les chefs dans le couloir. C'est conforme à mon poste. Une ambiance sympathique mais pas chaleureuse de trop : professionnelle. Je suis en banlieue, une bulle dans une bulle.

C'est alors qu'un groupe de grande importance, de clients sûrement, 5 ou 6 personnes passent et s'arrêtent devant la porte, rentrent dans l'espace du bureau pour parler à un inconnu collègue à côté de moi, et dans le groupe, il y a F. Zappa en personne !!!!! et qui se ... détache et vient me voir pour me parler (et là le rêve il est fort car il a gardé mon numéro de téléphone que j'ai réussi à lui glisser je ne sais plus comment la veille au soir lors de son concert, d'ailleurs je ne sais pas le pourquoi de cet aparté : il a mon numéro de téléphone et on se parle de vive voix).

Il était là, et c'était inouïe, oui je sais j'aurais pu en profiter pour faire plein de choses vu qu'il s'était présenté de lui-même, mais non, plutôt bizarre on se parlait sans dire un mot, et puis on se comprenait, difficile quand on sait mon niveau d'anglais, je ne pige pas un mot à ses texte, mais là, j'avais tout assimilé, je lui donnais des extraits, lui demandais le pourquoi de tel thème, bref, une conversation plus que de salon, très très évoluée et les réponses parfaites, riches ( un BZZZ au matin m'empêche de me souvenir pour vous les retranscrire) pourtant je sais que ce fut une discussion plus que très très intéressante. On était tous les deux dans le grand bleu, je suis seule avec lui, un certain début de plénitude et là : je me réveille ! ! !

Bon là il y a de quoi être frustrée, je le tenait à portée de main et il s'évapore sous couvert de réveil matinal ! ! !

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