2009/12/18

Lu - Mes chaussures italiennes

d'Henning MANKEL

Souffle : Ce roman, dans sa série en dehors des polars est comme à son habitude complexe.
Un vieil homme vivant reclus dans son île se voit recevoir une visite. A partir de là, s'en suit flash-back, intrusion dans ses pensées et déroulement de l'action présente. De plus, on y retrouve plein d'incidences avec ces autres romans (ex: Tea-bag), ce mélange socio-politique, le devenir de l'homme avant qu'il ne trouve chaussure à son pied.
Finalement l'homme n'est-il pas comme une fourmi, avec la nécessité d'une fourmilière pour mieux s'exprimer ? Un roman fort, la question de la vieillesse et comment vieillir, est-il possible de rattraper sa vie. Des questionnements en filigrane.
Dans la lecture un amusement lorsque un des protagoniste se met à chanter, je pensais à ma précédente lecture de Johan Harstad.

"J'avais trahi parce que j'avais peur d'être trahi à mon tour. Cette peur du lien, cette peur de sentiments trop intenses pour pouvoir être contrôlés, m'avait toujours poussé à réagir d'une seule façon : l'esquive, la fuite. Pourquoi ? Je n'aurais su répondre à cette question. Mais je savais que je n'étais pas le seul. Je vivais dans un monde où beaucoup d'hommes passaient leur vie à avoir peur de la même façon que moi.""

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