de Didier ERIBON
Souffle : C'est l'analyse de la classe ouvrière à travers sa famille depuis les années cinquante (gd-mère). Il parle de sa Honte de la classe sociale, de son origine. A travers son expérience et malgré ce ton hautain, il évoque à merveille la scission des classes, la pauvreté, les modèles et comment il est quasi impossible de passer de l'une à l'autre, les mauvais choix.
Sa survie, il l'a croit à son côté homosexuel et a ses rencontres. Pour moi, il m'apparait dommage qu'il ait mélangé les deux aspects si disparates bien que propre à sa vie. Il y a un bémol sur cette étude parentale comme si il voulait encore se prouver qu'il se détache d'eux, en les étudiant, en voulant faire reconnaitre son nom de ce côté-ci de la frontière.
Est-ce que la réussite doit toujours écraser l'origine lorsqu'elle est pauvre, même lors d'un roman autobiographique ?
Il y a aussi, son analyse très intéressante, à travers cette perte de milieu/reconnaissance de l'ouvrier vers la votation pour le front national, comment les gens votent à droite après avoir été communiste.
"Comment prendre part à leurs jugements sans être infidèle à sa propre enfance ?"
"...le lieu d'un ancrage familial et social qu'il me fallait quitter pour exister autrement..."
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