2010/09/16

Chimère quotidienne

Un désert, navigation permanente, sonchez-soi, songe d'été et des crépuscules, on tangue se risquant aux hypnotiques oasis, illusion de mégapole et de gris, de pont, de fleuve tranquille et sinueux, puis retour à cette réalité, cette désolation fertile.

Pas de chemin ici, quelques oasis, pour agrémenter l'ordinaire, des piquants comme ces cactus qui savent combien il est si difficile d'exister, des rappels à l'ordre, des mini douleurs qui amènent le visage à se plisser comme une contrariété avalée. On vote des lois, l'argent ne fait pas le bonheur, comment s'habiller maintenant, un regard d'avenir enfermée aux couleurs de la limite du refuge. Îlot illusoire, havre à portée de, un coup de queue, rapide pour une baleine; passage d'un abri à l'autre, possibles accessibles bénéficiant d'un autre éclairage.

Un nouveau film sur l'affiche, aux mirages arc-en -ciel.

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