Il y a des joies simples, profondes, intemporelles.
Se lever un dimanche, tout simplement, voir les yeux briller de la surprise préparée. Faire la nonchalante qui prend son thé, son temps, et qui m'a rien noté de particulier, admirer la vitesse d'engloutissement des tartines, les sourires de joies, le bonheur à partager.
Puis d'un signal invisible, disparitions des lutins, pour les voir trifouiller, rechercher, appeler le père à la rescousse, s'exciter sur l'ordre d'arrivée dans le salon, qui porte quoi.
J'ai reçu un immense privilège, avoir voulu des enfants, les avoir, les aimer, et que ceux-ci m'aiment inconditionnellement, à la manière des petits enfants.
Plus ils grandissent et plus cette fête me semble une des représentations des liens, de l'union que nous bâtissons jour après jour. Savoir que mon amour n'est aucunement corrélé au collier de nouille qui finira à la poubelle. Nous avons trouvé un compromis, une photo du collier pour l'immortaliser bien mieux que l'objet lui-même.... Euh, une maman a le droit de ne pas être matérialiste non?
Bonheur absolu que consacre cette journée, une victoire sur mon enfance, sur ma vie, avoir réussi à mettre un lien maternel, là ou j'avais perdu, pas su garder, la trace de ma mère.
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