2007/09/05

Lu 08/07 - Trois jours chez ma mère


de François Weyergans (Prix Goncourt 2005)

Souffle : Avis positif et négatif, inégal, je ne sais pas encore si j'ai aimé ce livre. Tout d'abord c'est un livre ou l'écrivain, met en scène son nom/son histoire (en boucle) sur la difficulté d'écrire, sur la multitude de sujets qui le fascine et sur lesquels il devrait écrire... il finit par trouver le titre "3 jours chez ma mère", s'en suit une série de début, d'anecdotes, des bribes à insérer, une litanie de ses succès amoureux, style nouvelle Vague, Roman dans le roman dans le roman...
Il y a beaucoup d'humour, dans cette description du narrateur François Weyergraf, à qui il manque l'inspiration pour écrire. Il est bloqué à la première page, avec affluence de souvenirs. Invente des clones d'écrivain.
A partir du moment ou il à trouvé ce titre, on se croirait chez un psy en train d'écouter l'auteur qui nous relate toutes ses conquêtes féminines, s'autocritique, mais ne relate pas le sujet principal dont il a fait pourtant son titre.
C'est une apogée de vouloir vivre, que des débuts, des commencements des relations sans fin avec ses nombreuses conquêtes, comme si le désir, et ses besoins pouvaient être assouvis par ses relations illusoires, toujours en superficie, avec la puissance et l'émotion de la rencontre, une vie imaginaire, à choix et sorties multiples.
Une vie à espérer, l'évasion de ce roman se "termine" par un passage contraint dans la maison de sa mère.

« Maman, ça fait des années que je suis convaincu que mon roman sera terminé la semaine prochaine et que j’aurai tout le temps de venir chez toi pendant qu’on l’imprime »

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