2007/11/20

Vagues

Frimas de l'automne, paralysie des mouvements, difficile d'avancer dans ce contexte et pourtant...
Saisir, ce qui est profondément en nous, laisser remonter nos sentiments à la surface, apparaître tel qu'on croit être (confusion, couleur de lune). Je brasse, dans cette alcôve, piscine à souvenir, se demander pourquoi, pour qui, se laisser dériver, puis revenir, extraire les attitudes, essayer de regarder de l'extérieur..trop difficile. Enrichie de cette approximation, je me déploie.

J'aime les saisons, les ruptures, les changements, sans être instable, tout bousculer pour se retrouver encore une fois, découvrir, le plaisir de la conquête des terres inexplorées, savoir qu'il y a encore cet espace qui appelle. Retour au creux, la brise caresse la langueur de l'orée. Protégée, encerclée, se laisser glisser dans l'eau chaude, oublier le désir, le transformer par la sensation de l'eau sur le corps, onduler, battre la mesure avec ses pieds, me voilà parti simplement, au fil de l'eau, ne sachant la destination, simplement se laisser aller.

Pour le plaisir, se souvenir de ce qui n'est pas discernable, pour le désir, imaginer, divaguer encore et encore, vivre au réel en s'affranchissant des contrariétés terrestres.

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