Puis, il arrive, il ne le sait pas mais à chaque fois qu'il me regarde il sourit, non pas un sourire heureux d'avoir capturer une rose qu'il va tremper dans un immense vase de mer, non, un sourire intérieur, une bouche à peine un peu ouverte, comme pour me respirer dans sa joie; Son visage s'illumine, je ne sais pas comment même quand il est fatigué, la peau grise, il devient plus clair, comme si je lui était une aspirine euphorisante. Il glisse se colle contre moi sans un mot, pas la peine, il est économe avec, il les garde pour le moment où je serai prête à l'entendre, là c'est lui, il aime les huîtres, et il m'aime aussi. alors il connaît la technique, il me prend dans ses bras, et attend comme pour les marées, le cycle suivant. Son contact me réchauffe ça ne part pas de lui à moi mais de moi vers lui. La vie reprend, mes extrémités sont froides, mon visage inflexible et pourtant sa présence m'apaise, me rend plus sereine, mon cœur bat à nouveau, de le savoir si proche à portée de main.
L'un contre l'autre on communique notre chaleur corporelle, ça y est mon cœur se remet à battre, je l'entends bien distinctement maintenant. Sa présence me rend le souffle, rythme des échanges silencieux, il m'est nécessaire pour me retrouver. Il me rend désirable et de sentir ce lac de sentiments moi aussi j'ose, j'ai envie de m'ouvrir, d'aller à sa rencontre, finir de me réchauffer le cœur. Je suis son orchidée, l'éclat du bougainvillier, il colore mon ramage de braise, je tiens à lui montrer ma délicate fleur;
Hérissonne polissonne me vient alors des idées bien mignonnes;
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